O mon dieu o mon dieu
C’est bien moi-même cet homme qui se lamentait
D’avoir perdu son inspiration
De ne plus pouvoir rien exprimer
J’étais heureux pourtant alors
Et maintenant me voici nouvel homme
Nouvelle ruine prophétiquement inspirée
Et quel poète ! celui du pont des soupirs !
Comme j’étais heureux ! J’en perds
Jusqu’au souvenir, de ce bonheur
Et j’attends sur le pont des soupirs
Et je pleure des larmes amères sur ce pont
O mon dieu toute une époque effondrée
Me revoici comme aux temps anciens
A mi-chemin entre les rives mortelles et vivantes
Encore un pont auquel je n’avais pas pensé !