Januar 2005

Dienstag, 5. Januar 2010

Le pont des soupirs

Comme si tu savais toi-même où tu allais !
Mais non. Chose sûre, tu marches sur ce pont,
L’air dégagé, sifflant sereinement,
Le regard tourné vers la maison où tu vas.

Tu es désormais un homme d’action,
Un homme impliqué dans son existence,
Qui prend des décisions, choisit ce qu’il veut être
Qui bâtit « quelquechose de fort ».

Un homme qui n’aura rien à craindre
De l’amour, et qui saura tirer parti
Même de ses faiblesses, pour s’élancer,
Au delà de l’impardonnable passé.

Rien ne va plus. Tu as brouillé les pistes
Anciennes. Et tu peux passer sans crainte ce pont :
Nul ne te retiendra, quand bien même tu tournerais
Un jour le regard, vers la maison d’où tu viens.